La viande à la ferme (veau, volaille fermière bio, boeuf)

Viande-a-la-ferme1
Publié le 29/04/2013
Notation-3

Martine et Pierre Jardin vous proposent de retrouver le vrai goût de la viande à travers la vente directe de leurs produits. Ils élèvent naturellement leur animaux dans leur exploitation, située dans un joli village Sarthois.

 

Pour commencer, décrivez-nous en quelques mots vos produits.

Nous proposons nos produits du terroir en vente directe : colis de viande bovine, volailles fermières bio, confitures maisons et de nouvelles spécialités, à découvrir bientôt...

Les vaches allaitantes

Nos vaches sont saillies par nos taureaux reproducteurs. Elles donnent naissance après neuf mois de gestation à un petit veau. Celui-ci sera identifié, déclaré et aura ainsi son passeport pour la vie (c’est le numéro que vous retrouvez sur le conditionnement de chaque morceau du colis). Respectueux du couple mère-veau, nous favorisons une croissance harmonieuse de l’animal. Il est né et élevé sur la ferme et vous pouvez d'ailleurs visualiser des vidéos de l'exploitation sur notre site vitrine.

Les veaux fermiers élevés sous la mère 

Il s'agit d'un véritable produit du terroir ! Nous faisons naître les veaux et accordons à chacun d’eux un suivi attentif. Les mères sont nourries à partir du pâturage, depuis le printemps jusqu'à l’automne, avec du fourrage naturel produit sur l'exploitation. Plusieurs fois par jour, le veau tète sa mère (il vit en permanence à ses côtés) et il reçoit un complément de céréales produites sur l’exploitation. 

Les volailles fermières bio

"Nous avons une alimentation naturelle, à base de céréales produites sur l’exploitation, ainsi qu’un grand espace de liberté en plein air sur un parcours herbeux et ombragé. Nous arrivons, poussins fragiles, et nous avons besoin d’un abri pour être bien au chaud pour nos premiers jours. Au bout de quelques semaines, nous sortons à la découverte de notre prairie. Mais, quand la nuit tombe, nous rentrons pour dormir tranquillement sans que les intrus ne viennent nous réveiller. On prend soin de notre confort et de notre bien-être… Au lever du jour, nous chantons puis ouverture des trappes (Vive la liberté !). Nous pouvons courir après les insectes, picorer, gratter, chercher notre nourriture dans l’herbe. Au printemps, il se dégage une odeur de parfum dans nos prés grâce aux pommiers, cerisiers et pruniers.  L’été, sous les grands arbres, il fait bon pour se reposer… Parfois, les lapins viennent nous voir et à côté de nous, il y a les bovins qui pâturent. À l’automne, c’est la cueillette des pommes pour faire du bon cidre fermier. L’hiver, qu’il vente, pleuve ou neige, nous sortons prendre l’air."

 

Où se trouve votre exploitation ?

Nous habitons Brulon, un charmant petit village qui est le village natal de Claude Chappe, l’inventeur du télégraphe, et de Paul Cointreau, artisan sabotier qui fabriqua la première chaussure de foot.

C’est un endroit touristique avec sa base de loisirs, son terrain de camping, ses chemins de randonnées et de VTT, situé dans la Sarthe, à 40 km du Mans.

Vous nous trouverez sur les chemins de randonnées, à "Beauregard", le lieu-dit de notre exploitation. Vous la découvrirez alors avec son vallon, son charme, ses vues magnifiques sur un horizon lointain et profond.

 

Pouvez-vous nous en dire plus sur les conditions d'élevage de vos animaux ? 

À Beauregard, on cultive la diversité. La terre est une richesse naturelle. Elle fonctionne en écosystème et mérite d’être respectée en fonction des saisons et du temps. Nos 77 hectares de terre sont pour les trois quarts vallonnés. Ils permettent de nourrir nos vaches, nos veaux, nos génisses et nos volailles. 

Un élevage fermier, c’est un élevage traditionnel comme le pratiquaient nos grands-parents, mais avec un confort de travail qui laisse en plus à l’animal le temps de se développer à son rythme et qui procure une viande goûteuse. Nous avons un élevage de taille moyenne pour être proche de nos animaux et pour avoir suffisamment de temps pour la récolte des foins et des céréales.

Les cultures mises en place sont destinées à l’autoconsommation. Le blé, l’orge, l’avoine et le lin complètent l’alimentation de nos bovins et de nos volailles. Les prairies composent une flore diversifiée, un herbier au fil des saisons (ray-grass anglais, trèfle violet, lotier, fétuque, sainfoin, luzerne, fléole des prés, dactyle). Elles offrent donc une pâture riche et abondante à tous nos animaux. 

Pour la saison d’hiver, nous récoltons l’herbe que nous avons fait sécher et stocké à l’abri, c’est le foin.

 


Pourquoi avez-vous choisi la race limousine originaire du centre de la France ?

La race limousine est une race équilibrée, ni la plus grande, ni la plus lourde. Cependant, elle a à la fois des qualités maternelles et des aptitudes bouchères tout à fait exceptionnelles.

Ses atouts permettent de produire de la viande haut de gamme, étonnante par la finesse de son grain et par son rendement en viande maigre, donc plus diététique.

Peu grasse mais suffisamment persillée, goûteuse, fine et juteuse, la viande limousine est classée comme la plus tendre des viandes bovines

 

Comment peut-on se procurer vos produits ? 

Vous pouvez découvrir et acheter nos produits sur notre boutique en ligne.

Paiement possible par chèque ou carte bleue

Différents modes de retrait :

  • Retrait à la ferme (tous les produits)
  • Livraison en point relais (tous les produits)
  • Colis Lysotherme (colis de viande) 
  • Point relais en France Métropolitaine (produits frais non périssables)

 

Pouvez-nous donner plus de détails sur vos colis de viande ?

Nous proposons 2 formats de colis au choix (5 kg ou 10 kg) ainsi que des terrines.

  • Avec 5 kg, vous préparez environ 16 repas pour un foyer de 2 personnes.
  • Avec 10 kg, vous préparez environ 12 repas pour un foyer de 5 personnes.

 Et nous vous garantissons :

  • une optimisation de l’hygiène : la viande est tranchée puis placée immédiatement sous-vide pour ne pas subir de contaminations externes.
  • une optimisation de la saveur : quand vous ouvrez un sachet pour en consommer le contenu, la viande restitue toutes ses odeurs naturelles sans comparaison avec un morceau qui serait resté à l’air libre pendant plusieurs heures ou qui aurait simplement été filmé.
  • une optimisation à la cuisson : la viande que vous allez cuisiner contiendra une proportion bien plus importante de sang. Ainsi, elle ne sera pas desséchée au moment de la cuisson. Vous obtiendrez un morceau moelleux et fondant à la fois. 
  • une optimisation du stockage : le produit étant placé à plat dans le sachet, il prend une place minimale dans votre congélateur. De plus, l’étiquetage clair et précis facilite la manipulation et le rangement.

 

Qui sont vos clients ?

Nos clients en vente directe sont principalement les 25-34 ans mais aussi les 35-49 ans. Nous avons également des clients de 50-59 ans. Les jeunes couples sont de plus en plus demandeurs. Les portions dans les colis leur conviennent (ils ont généralement 1 ou 2 enfants). Les femmes sont à l’initiative de 60 % de nos commandes en vente directe. La volonté de consommer local est fortement présente chez les Sarthois. C’est encore plus vrai pour la viande bovine car nous sommes avantagés sur les conditions d’élevage.

 

Merci pour toutes ces informations ! Pour finir, auriez-vous une recette de cuisine à nous confier ?

Veau en risotto au foie gras et aux figues 

Temps de préparation : 15 min 

Temps de cuisson : 30 min 

Ingrédients :

  • 400 g de sous noix de veau
  • 400 g de riz Arborio
  • 1 litre et demi de bouillon de volaille
  • 1 lobe de foie gras frais de canard
  • 8 figues violettes bien mûres
  • 15 cl de crème fraîche
  • 2 échalotes
  • Sel et poivre

Couper le foie gras en quatre escalopes et les faire revenir 30 secondes dans une poêle très chaude à feu vif. Les réserver et conserver la graisse de cuisson.

Couper la viande en très fines tranches.  Les faire revenir 1 minute à feu vif dans la graisse de canard, saler, poivrer et les réserver sous une feuille de papier aluminium. Faire revenir doucement l’échalote hachée dans la graisse de canard, ajouter les figues coupées en deux puis le riz. Faire blondir en remuant sans cesse et verser un verre de bouillon.

Laisser le riz absorber le liquide. Verser du bouillon par petite quantité jusqu'à complète cuisson du riz, en remuant régulièrement. Le riz doit être crémeux tout en restant ferme.

Rectifier l’assaisonnement si besoin, verser la crème, ajouter viande coupée en lanières et mélanger.

Servir le veau en risotto, accompagné de son escalope de foie gras, sur assiette

 

Vos avis et commentaires

 

 
 
Facebook Pinterest

POPUP

Connexion iTerroir

J'ai oublié mon mot de passe
Je n'ai pas reçu les instructions de confirmation de mon adresse email

Je crée mon compte iTerroir

Informations de connexion à iTerroir

Ce site utilise des cookies afin de vous offrir le meilleur service. En poursuivant votre navigation sur le site, vous acceptez leur utilisation