1. Pas de tabac pendant la grossesse !

Les études à ce sujet sont unanimes : fumer quand on est enceinte augmente le risque d'allergie et d'asthme chez l'enfant. 

Par contre, les aliments comme les fruits à coque, réputés pour être allergènes, n'ont pas à être exclus de l'alimentation de la future maman.

2. Diversifiez l'alimentation entre 4 et 6 mois

Après de multiples recherches sur le rôle de la diversification alimentaire dans les allergies, les spécialistes s'accordent désormais en conseillant bien entendu l'allaitement (qui n'a pour votre information aucun action protextrice contre les allergies) du moment qu'il ne retarde pas la diversification. Ainsi, ils préconisent d'introduire les aliments le plus tôt possible, entre 4 et 6 mois.

--> A lire : Comment diversifier l'alimentation des tout petits ?

3. Pas d'aliments à bannir ?

Non, introduisez en priorité ce que vous mangez à la maison, même les aliments les plus allergisants comme l'arachide.

Une nouvelle étude révèle en effet qu'en faisant manger de l'arachide à un bébé considéré à risque réduit de 70 à 80% le risque qu'il devienne allergique à cet aliment.

4. Protégez la peau de votre enfant !

Avant, si un enfant présentait de l'eczéma, on pensait qu'il allait systématiquement développer des allergies alimentaires puis respiratoires, telles que l'asthme. Ce n'est pas vrai, certains enfants vont n'avoir qu'une seule allergie et d'autres, plusieurs. 

Pour éviter l'escalade, il faut bien protéger la peau d'un enfant victime d'eczéma, dont la peau est davantage perméable, avec des émollients. En quelque sorte graissée et bouchée, la peau formera alors une barrière contre les allergènes de l'environnement passant par l'épiderme.

En définitive, il est impossible de ne pas soumettre un enfant aux allergènes de l'environnement. Il n'est pas non plus question de vouloir l'y exposer trop töt, même si d'après certaines études, les enfants issus de familles nombreuses, développant de ce fait plus d'infections, sont moins allergiques que les autres...